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Intrigué par un impressionnant tas de copeaux au sol, il ma suffi de lever la tête pour admirer un joli trou
bien rond sur le tronc de c'est arbre, je n'ai pas réussi à voir qui était l'artisan de ce travail, mais je pense
au pivert, notre informateur sur la nature nous le confirmera ? Alors qu'à l'homme, il lui faut une chignole
et des outils pour travailler le bois lui avec simplement son bec, il creuse son trou pour y faire son nid.
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S'il faut une chignole ...c'est parce qu'on a oublié de nous munir d'un bec !!!
LOL!!
Yvette Isaac
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Bonjour Hubert,
Les copeaux qui jonchent le sol indiquent forcément une découpe par une action mécanique , je pense aux mâchoires d’un sanglier qui s’est acharné sur une branche à la recherche des larves !!!!
Je pense pouvoir interpréter la formation du trou
Des insectes xylophages (qui se nourrissent du bois ) et xylocopes (qui perforent le bois pour développer leurs larves ) habitent le cœur de l’arbre et se développent au fil des jours en créant des plaies non cicatrisées, l’écorce n’assure plus de rempart face aux agressions.
D’après la photo les copeaux sont importants et ne proviennent pas du trou photographié, car l’entrée est lisse et régulière , sans écharde , mais polie par les allées et venues des oiseaux cavernicoles (mésanges, étourneaux ).
Le pic-vert, bien connu pour ses interventions sur les troncs creux peux agrandir les trous pour se loger .Il obtient une partie de sa nourriture au sol .Il lui arrive de tester la consistance d’un tronc d’arbre , coups de bec répétés ,l’arbre malade ou mort se comporte comme une caisse de résonance qui amplifie les sons de sa percussion .
La nature nous réserve toujours des surprises , elle ne prévient pas !!!!
Merci de m’indiquer la localisation de l’arbre pour suivre tes observations
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Marcel Bégué a écrit:
Bonjour Hubert,
Merci de m’indiquer la localisation de l’arbre pour suivre tes observations
Merci Marcel de t’investir sur ce forum il est toujours agréable d'avoir un commentaire sur les discutions,
il est très regrettable qu'il ni en est pas plus pour dynamiser le site et le faire vivre gratuitement.
Je pense à toutes les associations qui ont chacune une rubrique ouverte, merci de participer.
Pour répondre à ta demande, la localisation de l'arbre, sur une (intrigante vision)
Sur le bord du canal, c'est le dernier érable avant (la cuvette ou le chemin de Paysset,)
C'est du charabia pour les nouveaux Dieupentalais(es), mais pour un vrai Dieupentalais
comme toi tu n'auras pas de difficulté pour le situer.
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Après avoir vérifié sur le terrain, j'écarte l’intervention d’un sanglier car la forme et les impacts sur le bois, ne valident pas sa présence. J’ai déjà rencontré en forêt, des morsures profondes sur des végétaux et observé les empreintes laissées par l'animal. Les bois environnants ne portent aucune trace.
Tout naturellement c’est bien l’intervention d’un pic épeiche et non d’un pic vert qui est à l’origine de ce tapis de copeaux, mais comment ?
Le couple formé en mars, va chercher un emplacement définitif et forer pour obtenir une entrée de 5 à 6 cm de diamètre et une profondeur de 30 à 40 cm. Dans notre cas, cet érable présente les meilleures caractéristiques, mais pourquoi ces copeaux ?
L’arbre qui est protégé par l’écorce a perdu son premier rempart, puis il y a des cernes de croissance, l’aubier , partie vivante , puis des cernes ligneux, durs, que l’oiseau a décortiqué pour occuper un volume habitable. Il détache des lamelles de bois et expulse les copeaux très fins , retrouvés au pied de l’arbre. Fin mai, nous pourrons suivre la sortie de la couvée .......
Rappel sur une technique très au point
Le bec attaque le fil en biais “descendant” , puis il frappe le bois qui se fend et les fibres sont arrachées.C’est remarquable car il contrôle la profondeur de creusage, l’angle d’attaque, le bec ne se "coince" pas .
Nous l’avons copié pour inventer le ciseau à bois !!!
Photo d'identification
Dernière modification par Marcel Bégué (11-04-2018 23:07:51)
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