
Atelier de fabrique de chaises de Mr Marre père et fils de 1940-1990 au 10 Allée du canal.
le bourrelier 
Mr CASTABONNEL Georges et sa femme Marcelle, devant la bourellerie de Dieupentale en 1936 ou il
a exercé jusqu'en 1958 l'arrivée des tracteurs l'a chassé. Il a émigré à Blagnac, ou il a travaillé sur
Caravelle

Le bourrelier dans les années 1940, le métier de bourrelier était d'une grande utilité dans le village
vu qu'il y avait beaucoup plus de voitures à crottin qu'a moteur thermique, il y avait environ 5
automobiles dans le village, et pas plus de téléphones, dans ces années-là, nous étions à des années-
lumière du CO2 et pollution de la couche d'ozone. Mais le bourrelier était aussi sellier et matelassier,
donc un artisanat important.
Photo envoyée par Mme Jacqueline Petit (ex Melle Castabonnel) qui n'est autre que la fille de notre
bourrelier Georges Castabonnel.

Le bouilleur de cru et le distillateur ambulant
Ce métier aujourd’hui disparut de nos campagnes.
Après la vendange venait le temps de l’alambic.
Tout propriétaire d'une parcelle, ayant la dénomination de vigne inscrite sur le cadastre, peut distiller
les produits issus de cette parcelle (vin, marc).
Après le soutirage du vin, le marc est récupéré et mis de côté pour être distillé. Il sera stocké dans
des tonneaux dans l’attente de la venue de l’alambic ambulant.
On extrait par distillation du vin, ou de sa lie, le vin ardent, dénommé aussi eau-de-vie.(la gnôle).
Préparation pour la journée de distillation, atteler le cheval à la jardinière (petite charette)le tonneau
de vin, le tonneau d'eau, le bûcher de bon bois de chêne, à l'heure fixée pour le rendez-vous départ
pour l’alambic, un arrêt devant le bureau de tabac qui faisait la fonction de régie, il fallait déclarer la
distillation et payer la taxe, qui était règlementée et souvent contrôlée par la maréchaussée.
Chaque bouilleur de cru avait droit à 10 litres d’alcool pur (100°) par an, soit 20 litres d’eau de vie à
50° ou 14 litres à 70°, mais cette réglementation était parfois trichée.
Après la mise en pression de l'alambic,le précieux liquide commençait à couler et la dégustation
pouvait se faire, il y avait bien sûr comme dans tous les villages des habitués pour déguster,et qui
n'hésitaient pas à faire des aller-retour sous prétexte de venir se réchauffer les mains devant la
chaudière, mais qui le soir venu ne voyaient plus un alambic, mais deux.
Souvenir d'une autre époque.


1947 usine de peinture
1 Ros Lucie 2 Bailly Antonin 3 Dardier ?
4 Soubié ? 5 Petit ? 6 Ibres Joseph
7 Cannés Pierre 8 Delpont Antonin 9 Brunel (concierge)
10 Marty Suzon 11 Toulouse Irène 12 Labrune Jeannette
13 Longagnes Noël 14 Brunel (fils)

Discussion d'un groupe de dieupentalais dans les années 1940.